Introduction

L'Alpamayo est souvent évoqué comme la plus belle montagne du monde. C'est une perle du Pérou, accessible, à ne pas manquer! La voie Française est une voie élégante, c'est la directissime.


Publié le : 07/10/12


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Caractéristiques


Equipement


Précautions

L'Alpamayo

Voie Française

Accès

Depuis Huaraz, descendre la route vers Caraz. Un peu après la sortie de Caraz, une piste part à droite, en direction de Huaripampa et Cashapampa. Suivre la piste jusqu'au bourg de Cashapampa (2H), qui est aussi l'entrée du parc national de Huascaran. Il faut s'acquitter d'une taxe à l'entrée du parc (passage obligatoire).

Itinéraire

L'accès au camp de base de l'Alpamayo se fait en empruntant le tracé du trek de Santa Cruz, dans le sens Cashapampa -> Vaqueria. Il est possible de le rejoindre en une journée de Cashapampa, mais c'est une sacrée bavante avec les sacs chargés (7H). Une étape à Llamacoral permet de s'acclimater davantage.

De Cashapampa (2900m), emprunter le chemin qui rejoint la vallée étroite de Santa Cruz, en suivant un temps un canal qui passe sous un moulin à eau, encore en activité. Traverser le rio, par un pont de troncs d'eucalyptus, puis suivre le chemin en lacets qui s'élève rapidement dans des pentes escarpées et dangereuses.

Le chemin reste rive gauche, et devient plus facile, en bordure du torrent. Il passe à Llamacoral. Poursuivre en rive gauche, quasiment à plat, vers les lacs de Ichiqcocha, Jatuncocha. Le sentier rejoint une zone désertique plate, envahie par un gigantesque éboulement de terrain datant de mars 2012.

Traverser cette zone par un tracé marqué par des bordures de pierres éparses. On rejoint la rive droite de la vallée et un bois de Quenoals. Ne pas poursuivre vers Taullipampa : quitter l'axe de la vallée de Santa Cruz et emprunter un sentier qui monte en zig-zags serrés dans une pente raide, à droite d'une belle cascade descendant de la vallée d'Arhuaycocha.

Le sentier rejoint une plaine puis quelques quenoals, et enfin le camp de base de l'Alpamayo (4200m). Une baraque de planche sert de buvette, pour les touristes assoiffés, les tarifs sont triples de ceux de la vallée pour une Cusqueña, la bière locale. A s'offrir après la réussite du sommet, plutôt!

J1 : Montée du camp de base (4200m) au camp glacier (5400m)

Passer devant la buvette, un sentier cairné contourne quelques blocs et monte sur une arête de moraine qu'il ne quittera plus jusqu'aux contreforts rocheux sous le glacier, selon une direction qui correspond au col à franchir pour rejoindre le plateau glaciaire qui servira de camp glacier.

Arrivé aux dalles sous le glacier, la multiplicité des itinéraires cairnés prête à confusion; choisir l'itinéraire qui contourne à gauche les dalles les plus raides, il passe à coté d'un ruisseau, puis rejoint le camp moraine (étroits espaces protégés par des murets). Revenir à droite en direction d'un énorme bloc à proximité du glacier. Aborder le glacier dans une zone facile d'accès, au pied d'un pierrier branlant, au-dessus d'un petit lac de fonte à proximité du gros bloc (5000m).

Remonter le glacier vers la droite, en direction du col à franchir, qui sépare à gauche le Quitaraju de l'Alpamayo à droite. Il peut y avoir des ponts de neige branlants, méfiance. Naturellement, on se rapproche d'une face rocheuse descendant de l'Alpamayo. A gauche de cette face, un couloir permet de rejoindre le col en 200m de pentes assez raides (40°), en évitant les séracs plus à gauche. Le col (5500m) est facilement franchissable, descendre de l'autre côté par une trace en général bien faite qui mène au plateau glaciaire évident sous l'Alpamayo (5400m).

J2 : Ascension de l'Alpamayo par la voie Française

Repérer le début de l'ascension la veille du départ aura été nécessaire (départ conseillé : 00H00) afin d'identifier où se situe le meilleur passage de la rimaye. Monter 100m au-dessus du camp de base, selon un axe un peu à gauche de la voie Française (ice flute directement qui monte au sommet), tout en évitant les séracs qui poussent à la base de la voie Ferrari. Un premier mur permet de rejoindre la rimaye, et permet d'accéder à l'ice flute à remonter sur plusieurs longueurs ensuite. Un relais est conseillé juste après la rimaye, avec un pieu à neige.

Les deux premières longueurs sont en neige, la suite peut être en glace. La pente est inférieure à 70°. Les relais sont faisables sur des abalakov dans la glace, ou avec des pieux à neige (cornières en aluminium, hautes de 50cm). La plupart des relais sont en place pendant la saison, mais bien vérifier la solidité de ces amarrages et des cordelettes.

Il faut bien 8 longueurs pour arriver sous le sommet. La pente devient plus raide. La sortie se fait par un écart à droite vers le bord droit de l'ice flute, puis retour vers la cime à gauche (4957m). La descente se fait en rappel, par le même itinéraire.

J3 : Retour au camp de base depuis le camp glacier

Le retour u camp glacier se fait par le même itinéraire que celui emprunté à l'aller. La longueur sous le col, ne nécessitant pas de faire une vraie longueur à l'aller, peut se faire en rappelk (pieu à neige)

La carte

En vert : l'accès depuis Cashapampa

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