Introduction

Une balade peu difficile, avec plusieurs points d’intérêts : un troupeau de moutons gardés par de beaux chiens de bergers agréables à caresser, le lac de Branlay pour tremper les pieds (souvent en partie asséché), la recherche des marmottes et chamois qui galopent à proximité des chaos rocheux, un magnifique panorama sur le Mont Blanc et la Vanoise au-dessus du lac de l’Arpettaz, et des champs de myrtilles très fournis début aoùt aux alentours du logis des Fées (ferme auberge). 


Publié le : 16/08/10


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Caractéristiques


Précautions

Cet itinéraire n’est à pratiquer que l’été, car se situant en altitude; il est à éviter par temps d’orage.

Du logis des fées au lac de Branlay

Accès

De St Jean de Maurienne, remonter la route du col de la Madeleine, le franchir (beau panorama) et redescendre jusqu’à 2 virages avant le village de Celliers, où débute à flanc une route flêchée « Logis des Fées » (1400m). Suivre la route qui fait pas mal de virages serrés et qui se révèle assez étroite jusqu’au parking (1840m). Noter que l’accès peut se faire par aussi depuis Albertville par la N90 puis bifurquer vers le col de la Madeleine, un peu avant la commune de La Léchère.

Itinéraire

Du parking, passer à proximité de la ferme auberge du logis des Fées (restaurant,  ½ pension possibles) en suivant le chemin fléché Lac de Branlay. Celui-ci débute par une descente étroite (beaux champs de myrtilles) qui rejoint le sentier montant du village de Celliers (poteau indicateur, 1760m).

Remonter ensuite en direction d’un champ marron, sous le chalet de Quelgay, fortement piétiné par le troupe de moutons local. Ceux-ci ne sont jamais loin, dans les pentes orientées Ouest en général. Les chiens de bergers sont toujours avenants avec les personnes de passage, une caresse fera plaisir au chien des Pyrénées qui les surveille au cas où … le loup tenterait de s’approcher (peu probable dans ce secteur à ce jour). Les autres chiens plus petits ont plutôt pour vocation de rassembler le troupeau.

Suivre le bord du champ clôturé, dépasser le chalet, et poursuivre au Nord-Ouest le sentier qui rejoint le ruisseau au fond du vallon. Quelques lacets raides et caillouteux amènent au lac de Branlay (poteau indicateur, 2030m).

Cela vaut le coup de monter un peu au-dessus du lac, en direction du ruisseau qui l’alimente : de nombreuses marmottes sont visibles pour le marcheur discret ; il y a également des emplacements pour tente si vous tentez la nuit sous tente, au bord du ruisseau ; un peu plus loin, un vieux névé permettra de faire des glissades, et dans les chaos quelques beaux blocs de bon granit permettent de s’aventurer à grimper.

L’ascension de la Pointe St Jacques (2531m) par le col de Paris est faisable à partir de là (compter 1H aller - 45mn retour) mais il n’y a pas réellement de sentier et la pente est raide et glissante par endroit.

Il suffit de suivre le fond du vallon en bordure du pierrier tombant du Pic du Rognolet, jusqu’au col de Paris, au pied d’un gendarme (flèche de pierre) caractéristique - quelques balises blanches sur la fin. Puis poursuivre du col au sommet par l’arête herbeuse. L’avantage que l’on peut en tirer au-delà de l’effort est le plaisir du panorama (à 360°) jusqu’à la Chartreuse incluse,  et l’observation de quelques chamois parfois. 

Du lac, suivre le sentier fléché Lac de L’Arpettaz, et monter en balcon vers la crête du Grand Plan (2127m).  Le panorama embrasse le Mont Blanc et la Vanoise. Puis le sentier redescend en quelques virages à proximité du lac de l’Arpettaz, et rejoindre directement la piste au Sud pour arriver au parking en 1km à peu près.

 

La carte

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