Introduction

A proximité de la Ciotat, le canyon sec du trou de Jeannette est un pretexte à une traversée de toute beauté au pied des vagues, avec de belles possibilités de tyroliennes, dans un décor surprenant, fait de cavités érodées et de piliers de poudingue improbables, léchés par les flots.


En photos


Publié le : 18/01/09


La Météo locale


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Caractéristiques


Equipement


Précautions

Le trou de Jeannette

Accès

Du centre de La Ciotat, aller direction calanque de Figuerolles, puis poursuivre la route vers le lôtissement de La Garde, que l'on dépasse. Dans un virage, bordé par un muret à gauche, se garer dans le renfoncement de droite (max. 2 véhicules). Un sentier part sous le muret.

Itinéraire

Marche d'approche (en rouge sur la carte, 20mn)

Suivre le sentier jusqu'à rejoindre une bâtisse en ruine, visible en contrebas de la route, sur le côteau. Poursuivre un peu en dessous de la bâtisse puis, à une patte d'oie, rejoindre à main droite le lit du ruisseau (très saisonnier) qui mène jusqu'au premier relais.

Descente (en bleu sur la carte)

Du relais descendre par un rappel (20m) dans une vasque. Un deuxième rappel pendulaire de 45m (attention aux frottements) amène sur une vire où on doit attraper le relais. Un troisième et dernier rappel (guidé) amène sur une vire en rive gauche, 3m au-dessus de l'eau.

Suivre la vire sur plusieurs dizaines de mètres, en équipant en main courante (points occasionnels) si le groupe est important. Au bout de la vire, descendre de 2m au niveau d'une barre metallique corrodée, pour rejoindre une nouvelle vire facile à suivre. Le parcours est à quelques mètres au-dessus des flots, avec parfois la nécessité de remonter un peu (le terrain, et les points l'indiquent). A l'approche du vallon suivant, le ravin du trou souffleur, la falaise se fait plus raide. Le passage, très mouillé, se franchit en escalade libre (4), maigrement protégé par de veilles cordes echevellées. On aboutit à une terrasse au-dessus de laquelle est accroché le câble qui permet de rejoindre l'autre rive. Le trou souffleur est audible, dans le creux du ravin.

Franchir la tyrolienne avec la poulie double sur le câble. Attention aux bordures calcifiées, très fragiles, réalisées après plusieurs centaines d'années par des algues locales. Après la tyrolienne, remonter un peu la vire jusqu'à un point équipé pour franchir un mur un peu raide, puis rejoindre une nouvelle vire pour aboutir à une sorte de cap arrondi.

Marche de retour (en rouge sur la carte, 30mn)

Suivre à nouveau la vire puis remonter assez vite sur la gauche (des points en place indiquent le cheminement) puis zigzaguer et franchir le ressaut. Remonter ensuite un petit vallon friable jusqu'à un collet (arbres) que l'on franchit, puis rejoindre une sente qui relie les calanques entre elles. Emprunter cette sente vers la gauche, pour rejoindre la bâtisse ruinée rencontrée à l'aller.

Il est possible, depuis le cap, de poursuivre par une deuxième tyrolienne, dans le vallon d'après. Cet itinéraire n'est pas décrit ici.

La carte

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