Introduction

Cette ascension du plus haut sommet pyrénéen est idéale en fin de saison (jusqu'à début mai), elle garantit de belles pentes enneigées sur plus de 1300m de dénivelée. Elle est également facile, le glacier (plutot moribond) ne présente pas de difficultés mais il ne faut pas sous-estimer la distance parcourue. Et la fréquentation du refuge de la Rancluse et de l'itinéraire, non plus!


Publié le : 09/05/10


En photos


La Météo locale


Retour aux fiches


Caractéristiques


Carte

Cartographie en ligne au 1:25000e accessible avec le géoportail espagnol


Matériel

Cordelette de 30m (7mm) pour équiper le pas de Mahommet en main courante, et crampons conseillés.


Précautions

Réserver plusieurs semaines à l'avance le refuge de la Renclusa

Le pic d'Aneto

Accès

Rejoindre Bénasque par un des accès français traversant les Pyrénées : tunnel de Vielha par ex. Soit 1H15 depuis Vielha. De Bénasque, remonter la vallée par l'A.139 jusqu'à l'hospice de Bénasque où on se gare. Il est parfois possible de monter plus haut par la route, jusqu'au parking supérieur. Il ne reste plus alors que 40mn de montée jusqu'au refuge.

Itinéraire

Jour 1: hospice de Bénasque -> refuge de la Rencluse (310m, 1H30)

Du parking de l'hospice de Bénasque (1800m), rejoindre la route par un petit chemin et suivre celle-ci jusqu'à ce qu'elle se termine à un parking supérieur (1900m). Emprunter ensuite un chemin bien balisé qui rejoint en quelques lacets le refuge visible d'en bas.

Il est parfois possible, s'il y a suffisamment de neige en versant Nord, de quitter la route après avoir longé le lac du Plan D'Abaixo, et de gravir à flanc des pentes faciles (attention aux barres) à partir du Plan Alto, dans un axe Nord-Ouest->Sud-Est, jusqu'au refuge (2120m).

Jour 2 : refuge de la Renclusa -> hospice de Bénasque via pic d'Aneto (1300m, 9H30)

Quitter le refuge vers le Sud-Ouest et suivre sur 300m la rive droite du torrent, puis gravir les pentes assez raides au début qui s'offrent au Sud. On rejoint vers 2500m un vallon axé Sud-Ouest qui remonte paisiblement en direction de la Maladeta, jusqu'à approcher le portillon supérieur (2850m), qui permet de franchir la barrière rocheuse que l'on avait jusqu'ici à main gauche, au-dessus de la tête.

Il faut d'abord rejoindre la crête désormais plus du tout rocheuse (2900m), au niveau d'un bloc rocheux bien cubique ressemblant de loin à une cabane. Ensuite traverser à flanc puis resdescendre un peu jusqu'à une brêche. En dessous de la brêche, un couloir (50m) permet de rejoindre les pentes faciles qui descendent du Pico Maldito (2850m). Il est nécessaire de déchausser à cet endroit (exposé).

La suite se fait à flanc, en montant progressivement jusqu'au glacier, mais il est inutile de rejoindre le col de Coronas. On peut poursuivre dans l'axe et sous l'Aneto remonter la calotte glaciaire peu inclinée qui mène sous le sommet.

L'accès au sommet se fait par le pas de Mahommet, 40m de crête rocheuse très exposée mais facile (pas de II+). Une main courante n'est pas inutile pour les peu habitués au rocher.

La descente suit l'axe de la montée, et se fait en rive droite d'un ravin peu profond qui ramène à la valle de Barrancs. Contourner un petit tuc de côte 2309m par la droite puis rejoindre le plan d'Aigualluts (2005m) où en général la neige se fait plus rare et il faut quitter les skis, après plus de 1300m de descente.

Poursuivre en rive droite des ruisseaux du plan d'Aigualluts par un petit chmin cairné, qui mène au spectaculaire "trou du Toro", sorte de gouffre où le torrent descend à fort débit de l'Aneto disparait complètement (perte naturelle). C'est l'une des sources de la Garonne tel que l'a inventoriée le célèbre spéléologue Norbert Casteret avec de la Fluorescéine. Le chemin devient alors plus évident, il remonte un peu en versant Nord, puis redescend rapidement vers la route en contrebas, que l'on suivra désormais pour rejoindre l'hospice de Bénasque.

La carte

Retour en haut